déposèrent leur obole et après une exclamation admirative, sortirent, émerveillés.
— Il nous ressemble, dit Hermine.
— Oui ; il a déjà l’air très intelligent.
— Le progrès est une belle chose !
Et ils devisèrent de la future récolte des pommes de terre. Ce thème permit à Mauri d’insister auprès de sa femme pour qu’elle fît des féculents la base de sa nourriture.
— Mangez des patates, beaucoup de patates, et surtout des haricots ! Les propriétés œoliennes de ce dernier légume vous feront maigrir.
À table, en déjeunant, il poussa le cynisme jusqu’à l’obliger à en redemander. Hermine obéit. Elle en mangea trois fois, quatre fois. Elle avalait laborieusement.
— Ma mère a raison, se dit Mauri, elle en étouffera un jour. Quelle joie !
— Je verrai bien, dit-elle, l’effet produit par le haricot ; j’ai emporté ma bascule avec moi, et je continuerai ou cesserai le régime, selon