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MŒURS FIN DE SIÈCLE


jours levé, et sa mise était très négligée.

Et il expliqua son plan.

— Il me faut cent cinquante mille francs, pas un sou de moins. L’extraction de l’or dans les pierres meulières de Paris est une des plus belles conceptions de l’esprit humain. Mais voilà, il faudra peut-être dépenser cent francs de main-d’œuvre pour recueillir un centime d’or. Plus tard, l’affaire ira toute seule. Je vous assure qu’elle ira toute seule. Cette certitude est basée sur les analyses de la Chimie, qui sont indiscutables. Voici, d’ailleurs, le rapport de l’Académie des sciences de Copenhague, en date du 17 mars 1801. C’est écrit en danois, voulez-vous que je vous le traduise ?

Mauri intervint. Il avait saisi. En sa qualité d’ingénieur, il appuya les déclarations de l’homme au nez de chameau. Certainement, qu’il y avait de l’or dans les pierres meulières de Paris. Pas beaucoup, peut-être, mais un peu, certainement.