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MŒURS FIN DE SIÈCLE


il l’eût souhaité. Avec mansuétude, elle parla de la faiblesse de l’homme que tant de circonstances peuvent pousser au crime.

— Mon cher, les plus grands criminels ont droit au pardon… L’homme est irresponsable au moment précis de la perpétration de ses méfaits… Tout homme frappé par la loi est un homme absous… On ne sait pas ce qui peut nous arriver un jour. — N’empêche pas que quand je verrai ta belle-mère, je lui laisserai tomber un discours qui ne sera pas assaisonné à la graisse d’oie. — Tu ne m’envoies donc plus de bouquets ?

Il les oubliait dans sa voiture. Il égarait un tas de choses dans les capotes des fiacres. À la préfecture, au bureau des objets perdus, il reconnut, comme lui appartenant, quarante-quatre parapluies, deux pardessus, trois pots de confitures, un pâté de foie gras, dix-sept paires et demie de gants, un habit de ministre, deux bas de soie, et le morceau de brique ! le