Page:Sapho - Le tutu, mœurs fin de siècle, 1891.djvu/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
158
LE TUTU


laisser échapper un grand cri. Il sortit et fit appeler le barnum.

— Ah, c’est vous, lui dit celui-ci qui le reconnut : eh bien, vous l’avez proprement arrangée !

— Voici ma carte ; dites-lui donc de venir me voir dimanche après midi.

Et il sauta dans sa voiture qui partit au galop. Il avait hâte de s’enfouir dans les ténèbres.

Il dîna mal. Pendant le thé, sa mère le prit à part :

— Je suis un peu à court d’argent. J’aurais besoin de quarante mille francs pour solder une note d’antiquaire ; puis, je suis en retard d’un terme et j’offre à déjeuner prochainement à l’évêque de Djurdjura.

Il lui fit un chèque de cent mille francs.

— Si cela ne te suffit pas…

— Je tâcherai de m’arranger. Enfin, s’il me manque quelque chose… Es-tu heureux en ménage ?