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MŒURS FIN DE SIÈCLE


ni celui de Balbiani ? Alors, va te coucher.

Mais il insista. Mademoiselle Jeanne avait justement chez elle un costume de représentation : un maillot, un tutu, des jupes, un corset. Celui-ci ne ressemblait en rien à celui de nos mères ; afin de faciliter le port des bras et le renversement du torse, il était très bas et très échancré du dos. La chemise, également, était étrange ; sans emmanchures, très courte devant, échancrée des hanches, elle formait par derrière une longue pointe destinée à être ramenée entre les jambes jusque par-devant. Mauri voulait apprendre le pas de si-sol. On le lui expliqua.

— Les pieds étant à la cinquième, s’enlever, sauter le pied droit en jetant le pied gauche en arrière, ramener le pied gauche derrière le pied droit, à la cinquième, remettre le pied droit derrière le pied gauche, également à la cinquième.