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s’arrêter à ces liens, et en en faisant la visite toutes les semaines on en prendra un grand nombre qu’on détruira en les jetant au feu ou en les plongeant dans l’eau bouillante. On aura soin en même temps d’enlever tous les fruits tombés sous l’arbre pour les détruire de même, car le plus souvent ils portent la chenille dans leur intérieur.

Mais que l’on ne perde pas de vue que le meilleur moyen de préserver des insectes en particulier le pommier, c’est le chaulage.

Le pucerons du cerisier

On peut se servir de l’émulsion de pétrole. Voici ce que dit M. Palmer, qui a eu beaucoup d’expérience dans les traitements contre le puceron du pommier et d’autres dans la Colombie-Anglaise ; il parle très favorablement de la lotion suivante au tabac et au savon : “ On fait tremper 4 livres de déchets de tabac dans 9 gallons d’eau bouillante pendant 4 ou 5 heures (ou bien dans la même quantité d’eau froide pendant 4 ou 5 jours) ; on fait dissoudre 1 livre de savon à l’huile de baleine dans un gallon d’eau bouillante ; on passe la décoction de tabac dans la solution de savon et applique le mélange aux arbres affectée avec une pompe pulvérisateur munie d’un bec qui réduise le liquide en fin nuage et lancer le jet avec toute la force possible.”

Traitements au pulvérisateur.

Dans toutes les provinces des preuves irréfutables attestent la grande valeur des traitements au pulvérisateur sur les arbres fruitiers pour prévenir les dommages dus tant aux insectes qu’aux champignons.

Les cultivateurs éclairés savent bien quel grand avantage ils trouvent à traiter soigneusement leurs cultures à l’aide du pulvérisateur. Il est très rare maintenant d’entendre les producteurs de fruits pratiques donner l’excuse puérile et