Les arbres fruitiers sont sujets à des ennemis et à des maladies qu’il nous importe de connaître, sinon d’une manière approfondie, au moins dans leurs effets, pour apporter les remèdes propres à les combattre.
C’est une maladie spéciale aux arbres à fruits à noyau. Elle consiste en une extravasion de sève ou plutôt des sucs propres qui se fait à l’extérieur : l’écorce se fend et donne passage à la gomme. Cette affection, dont les causes sont attribuées au terrain, aux circonstances météorologiques, à des meurtrissures, aux écorces endurcies qui entravent la circulation de la sève, et à des intermittences dans le cours régulier de ce liquide, lorsqu’au printemps, à un temps chaud, succède brusquement un temps froid, a pour effet de détruire les branches ou portions de branches sur lesquelles elle se manifeste. Le seul remède efficace à employer est de racler les dépôts qu’elle forme avec une serpette bien tranchante, en allant jusqu’au vif, aussitôt qu’elle paraît. (Voir page 161).
Cette maladie est commune à beaucoup de végétaux ; nous ne nous occuperons d’elle qu’en ce qui concerne la vigne.
Elle se présente sous forme de poussière ou de réseau blanchâtre, attaquant les feuilles, les bourgeons et les fruits ; elle est due à la présence de champignons de divers genres, entre autres. Oïdium, Monilia, etc. ; du moins, le champignon en est l’effet apparent.