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Saint-Gervais, qui embarraſſe ce quartier, & gêne la voie publique.

On voit que je ne prononce pas des oracles, mais que je propoſe des doutes. Je regarde MM. les Délibérans aux Aſſemblées d’Election, & les Députés aux Etats-Généraux, comme des Juges aux pieds deſquels tous ceux qu’anime l’amour du bien public, doivent apporter le tribut de leurs penſées. Des écrivains illuſtres ont déjà dénoncé à leur sageſſe une multitude d’abus. Guidé par les mêmes motifs, j’ai cru devoir raſſembler ces idées, que je regrettois de ne pas trouver dans leurs excellens ouvrages.

Finalement, je réitere ici un déſaveu (que j’ai déjà inſéré dans un écris public) d’une brochure intitulée… Lettre d’un Voyageur ſur Genève, & ſur la Suiſſe, adreſſée de Zurich à M. B***; parce qu’on me mande de Paris, qu’on s’obſtine à me ſoupçonner d’en être l’Auteur. J’avois invité MM. les Journaliſtes de Paris à inſérer ce déſaveu dans leur feuille. Ils s’y ſont refuſés, ; ils y ont récemment inſéré des déſaveux du même genre, de M. le Comte de Tolendal, de M. le Comte de Mirabeau, de M. de Cérutti ; & ils ont refuſé celui de M. Bergaſſe, qui s’en eſt plaint, comme je crois devoir m’en plaindre également.

Fait à Meaux, le 13 Mars 1789.

Le Comte de Sanois.
Fin des Queſtions Politiques.