L’ARCADIE
E t de ce las ne vevil sortir.
T ant me plaist ma peine sentir.
Montano.
T ant me plaist ma peine sentir,
Q u’au son de ma Muse ie danse,
T endant a mortelle cadence :
C ar ie poursuy sans divertir
V n Basilic que i’ay cherché
P ar ma fortune, ou mon peché.
Vranio.
P ar ma fortune ou mon peché
I e voys tousiours cuevillant fleurettes,
D ont ie faiz chapeaux d’amourettes,
P leurant de me veoir empesché
A un Tigre pacifier,
Q ui est trop cruel, et trop fier.
Montano.
O ma doulce amye Philis
A ußi blanche que le beau Liz,
E t plus vermeille que le pré
D e fleurs en Avril dyapré,
P lus prompte a fuyr qu’ne Biche,
E t d’amoureux guerdon plus chiche
Q ue Syringua qui un roseau
D evint, et tremble encor en l’eau
P our les maux que i’ay endurez,
Monstre