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vers un autre camp
de causer avec les prisonniers et de stationner devant le camp. À chaque angle de l’enceinte, une sentinelle de la landstùrm s’immobilisait à notre passage devant sa guérite peinte en jaune et rouge, aux couleurs du duché de Bade. Derrière les fils de fer, comme les autruches et les gazelles au Jardin des Plantes, quelques officiers se chauffaient. Ils vinrent au devant de nous.
Nous étions au camp de Vöhrenbach.
