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DEUXIÈME PARTIE
ner loin de France la vie que je menais.
» J’avais cru que je me débarrasserais du souvenir de Marthe ; j’ai pu croire, pendant quelque temps, dans la fièvre de la vie que j’essayais de mener, que je m’en débarrasserais peu à peu. Mais peu à peu le souvenir remontait en moi. J’avais trop aimé Marthe pour qu’une autre femme ou d’autres femmes pussent me la faire oublier. À chaque nouvelle tentative, je constatais que Marthe gagnait à la comparaison, à toutes les comparaisons.
» Un soir, je lis ces vers :
Qu’il ne saurait vivre sans elle ;
Qu’il en sera de lui et d’elle
Tout ainsi que du chèvrefeuille…
Et puis je prolonge encore l’épreuve,