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LE CHÈVREFEUILLE

le commandant. Je lui avais demandé, la nuit dernière, de nous envoyer du renfort. » Le commandant lui répondait : « Vous aurez toujours assez de monde pour accomplir votre mission. » — « C’est simple, n’est-ce pas ? dit sans aigreur le lieutenant. Puisqu’il en est ainsi, vous allez partir immédiatement. Vous irez trouver le chef de bataillon, le général, qui vous voudrez, mais trouvez quelqu’un qui fasse taire cette batterie de 155 qui nous assassine. Et quand ce sera fait, eh bien ! allez où vous voudrez, perdez-vous, peu m’importe, mais ne revenez pas ici : ce serait idiot et parfaitement inutile. Adieu ! » Et il me serra la main.

» Interdit, je doutai si je ne rêvais pas. Mais je ne rêvais pas. — « Qu’at-