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des regards de panthère prête à s’élancer sur sa proie.

À la tombée de la nuit, une patache qu’ils avaient prise à Nantes pour achever leur voyage les déposait modestement dans la cour du château Levrault. À peine descendue de voiture, madame de La Rochelandier franchit d’un pas rapide les degrés du perron et se retira dans son appartement sans plus se soucier de ses hôtes. Elle éprouvait le besoin d’exhaler librement sa colère. La vue de M. Levrault lui était odieuse ; c’est à peine si la jeunesse et la beauté de Laure trouvaient grâce devant ses yeux. Gaston comprenait autrement les devoirs que lui imposait la ruine de son beau-père ; il n’avait pas attendu jusque-là pour les accepter. Il s’occupa de l’installation de sa femme avec la courtoisie que nous lui connaissons. Quant à M. Levrault, il était chez lui ; déjà il com-