vite à l’école de l’oppression. Nous venions de mettre en fuite les satellites étrangers soldés par la tyrannie ; j’entrai le premier au Louvre.
La marquise indignée voulait se lever et quitter la place ; le chant des Girondins qui retentissait au dehors la cloua sur son fauteuil.
Solon continua :
— En parcourant les salles dorées de ce palais qui a vu tant d’ignobles intrigues, je sentis redoubler en moi ma haine contre la richesse, mon amour pour l’égalité ; je sentis que j’étais choisi par la Providence pour ruiner sans retour, pour renverser à jamais l’aristocratie et la bourgeoisie, aussi bien que la royauté. Fidèle à cette conviction, depuis dix-huit ans, j’ai pris part à tous les coups de main, à toutes les insurrections. Mon père adoptif, qui ne comprenait pas la sublimité