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son nom ; après une heure d’attente, il fut enfin admis dans le cabinet de maître Jolibois.

— Mon cher monsieur Levrault, lui dit le commissaire-général, mes moments sont comptés. Allons au fait ; dites-moi en deux mots ce que vous désirez.

— J’ai songé toute la nuit à notre conversation d’hier. Je suis décidé à servir la république, et je viens vous prier de parler pour moi. Je n’ai rien demandé sous le gouvernement déchu ; j’étais loin d’approuver sans réserve sa politique. Si vous n’êtes pas mon gendre, c’est que ma fille ne l’a pas voulu. J’aurais été heureux et fier de vous nommer mon fils. Je retrouvais en vous mon cher Timoléon. Votre foi politique est la mienne ; la république a toutes mes sympathies, elle répond à toutes mes espérances. Mon bonheur sera de lui dévouer ma fortune et ma vie.