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haitez sincèrement que notre rêve se réalise, pourquoi votre fils ne donne-t-il pas lui-même l’exemple de la réconciliation ? Qu’attend-il pour se rallier ?

— Mon fils est libre et ne prendra conseil que de sa conscience. Qu’il se décide à se rallier, je ne l’en détournerai pas ; mais vous comprenez bien, mon ami, que ce n’est pas moi qui dois l’y pousser.

— Ne m’avez-vous pas dit que c’était là son intention ?

— Oui, mon ami, je le croyais, et je vous l’ai dit.

— Vous le croyiez, madame la marquise ! s’écria M. Levrault qui se contenait à peine ; mais, à vous entendre, vous en étiez sûre, et j’y comptais.

— Je n’ai pas engagé ma parole pour mon fils, je n’ai pu vous répondre de ses intentions ; mais pourquoi tant insister sur ce