pourtant, qui s’était empressé d’accueillir, de fêter son nom, son esprit et sa bonne mine. Au bout de quelques années, comprenant que les débris de son patrimoine ne lui permettaient plus de tenir son rang dans ces régions dorées, condamné à l’inaction par les traditions de sa famille, trop honnête pour accepter l’existence d’un Montflanquin, il avait pris le parti héroïque de se retirer dans le château ruiné de ses ancêtres, où sa mère et lui se mouraient littéralement de tristesse et d’ennui, quand les Levrault étaient venus s’établir à la Trélade. Notre ami Gaspard avait fait de la marquise un portrait peu flatté, mais assez ressemblant. Il n’était bruit dans le pays que de la sottise et des millions du grand industriel. Depuis quelque temps, madame de La Rochelandier, dont l’orgueil, aux prises avec la pauvreté, s’était décidé à courber la tête, quitte à la relever plus
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