Gaspard se consolait aussi en se représentant la grimace que ferait Jolibois lorsqu’il apprendrait le dénouement de l’aventure ; dans la pensée que ce créancier insolent et goguenard se trouvait être le dindon de la farce, il y avait quelque chose qui souriait au vicomte et ne déplaisait pas à sa bonne âme.
Comme il approchait du château de ses pères, Gaspard aperçut trois personnages de mine équivoque, tranquillement assis sur le pas de sa porte qu’ils semblaient prendre pour celle d’un cabaret. Une carriole d’osier, attelée d’un petit cheval bas-breton, était arrêtée au pied de la colline où s’élevaient les ruines du manoir. Gaspard s’avança sans défiance, tout en se demandant qui pouvaient être ces trois étranges visiteurs. Tous trois s’étaient levés en le voyant paraître.
— C’est à monsieur le vicomte Gaspard de Montflanquin que j’ai l’honneur de m’adres-