chercheriez-vous pas, dans les rangs de cette
bourgeoisie, à laquelle vous rendez pleinement justice, une alliance qui vous permît
de relever et de soutenir l’éclat de votre nom ?
Vous ne pouvez pas pleurer éternellement
mademoiselle de Chanteplure. Nos devoirs
ici-bas ne se bornent pas à ensevelir nos
morts, nous avons autre chose à faire. Moi
qui vous parle, j’avais un fils ; la perte de
cet ange ne m’a pas empêché de gagner trois
millions. Mademoiselle de Chanteplure s’est
noyée : sans doute c’est un malheur ; mais
toutes les larmes de vos yeux ne la rappelleront pas à l’existence. Vous avez juré de
lui rester fidèle ; tous les amoureux ont fait
le même serment. Monsieur le vicomte, le
temps est venu pour vous d’aborder la vie
par son côté sérieux. Dieu ne nous a pas mis
sur la terre pour pleurnicher comme des enfants. Vous avez à perpétuer votre race ;
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