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Moi. — Et moi j’agirais comme M. de Colagrigoff.

Mme de Dorton. — Ah doucement, ma chère dame, les gens qui réfléchissent avant d’agir font mieux que ceux qui agissent avant de réfléchir.

Moi. — D’accord, je ne généralisais pas. Je parlais de M. Lescène et de M. de Colagrigoff.

M. F. moitié endormi. — On voit que vous en êtes folle.

Moi, riant. — Je ne m’en défends pas. Sa figure de gros dogue m’en impose et dans ses discours il y a de la persuasion.

M. C. — Quand on peut les comprendre, car le cher homme a un accent !…

Moi. — Fort agréable… !

M. F. — Allons, la passion vous aveugle.


Mme de Dorton fit circuler sa tabatière. On changea de propos. M. F. et