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F…, entrant. — Me voici, messieurs, qu’y a-t-il pour votre service ? (Grande surprise, grande rumeur.)

Mme Lacour, avec aigreur. — C’est Mme Dudevant qui vous demande.

F…, très étourdiment. — En vérité, c’est vous ?

Moi. — C’est tout le monde.

Mme de Dorton. — Oui, c’est nous tous. Soyez le bienvenu, mais comment cela se fait-il ?

F… — Est-ce que je le sais ? (Avec beaucoup de nature.) Au fait, madame Dudevant, pourriez-vous me le dire ? Y a-t-il quelqu’un ici qui puisse me faire l’amitié de me dire pourquoi je suis parti et pourquoi je suis revenu ?

Mme Lacour, à demi-voix. — Pour nous faire enrager.

F… l’ayant entendue, dit encore plus bas. — Et j’y ferai de mon mieux.

On joue, on cause.