À votre petit enfant, n’est-ce pas, monsieur Tyss ? Oh ! ne craignez rien, je vois bien que votre mariage est un grand secret, et je le garderai fidèlement, soyez-en sûr. Est-ce qu’il va venir, le petit ?
S’il vient,… ce ne sera que vers minuit, et vous serez endormie à cette heure-là…
Quel malheur ! moi qui aurais tant voulu le voir !
Il ne viendra peut-être pas ! À quoi bon ? Je n’ai plus de divertissement à lui donner, plus d’arbre de Noël, plus rien,… car Max a tout détruit, n’est-ce pas ?
Hélas ! tout !
Même l’arbre ?
Il en a fait des allumettes pour le poêle ! Mais il n’est que neuf heures, monsieur Tyss ; on pourrait faire venir d’autres jouets.
Non, c’est inutile. Max est résolu à ne pas me quitter, et je ne veux pas…
Vous ne voulez pas qu’il voie votre fils ?
J’ai donc dit que c’était un fils ?
Je croyais ! Pendant le souper…
Oui, j’ai dit cela pour… (Surpris, écoutant des pas qui résonnent au-dessus du plafond.) Mais qui donc marche là-haut, dans la chambre fermée ?