Vous ne savez pas ? bien vrai ?
M. Tyss ne me raconte pas ses affaires.
Vous voilà pourtant à son service ?
Non. monsieur, je ne suis au service de personne.
Oui. oui, c’est vrai, pardon ! Votre père exerce la savante industrie de relier des livres ! Il demeure là-haut sous les toits et ne paye pas de gros loyers, j’imagine, à maître Pérégrinus.
Il paye ce qu’il doit, monsieur. Que voulez-vous dire ?
Rien… Je dis que vous êtes jolie, très-jolie.
Je le sers parce que je veux le servir. C’est un homme si bon, lui ! Il faut bien que je mette au courant ce petit Fritz…
Et vos parents ne s’opposent pas… ? Il est vrai que l’humeur bien connue de Pérégrinus ne vous expose pas à de grands dangers ! Est-ce qu’il ose vous dire bonjour ?
Oui, monsieur, très-honnêtement.
Et bonsoir ?
Oui, monsieur.
Mais voilà tout ?
Il me parle tout à fait quand il monte chez nous. Il aime beaucoup mon père et ma mère, il est très-aimable avec eux.