c’est le seul avantage que le marquis de Trégenec ne puisse m’arracher… ce nom, il faut qu’il me sauve et qu’il me serve à payer ma rançon par les mains de ces roturiers ambitieux !
Ainsi vous renoncez à l’amour sans regrets, sans remords ?.…
Sans regrets ?… Oh ! non, certes ! Mais Françoise est supérieure à un dépit d’amour-propre. Je lui ai parlé avec franchise en la quittant ; j’aurai toujours pour elle le plus profond respect.
Et vous ne supposez donc pas qu’elle puisse vous avoir aimé dix ans sans vous le dire ?
Oh ! ne me le dites pas, vous !… Pauvre Françoise !… Oui, le bonheur eût pu être là ! mais il est trop tard !…
Non !… Il n’est jamais trop tard pour revenir à des idées vraies !… Allons la voir !…
Est-ce qu’elle est à la Chanterie ?…
Oui ! c’est le parc à traverser.
Elle est peut-être au bal ?
Il n’est pas probable qu’elle y vienne.
Eh bien… Mais non !… Je connais ma faiblesse, mes réactions… Si je la vois, je suis perdu.
Tu es sauvé, au contraire. Henri, au nom du ciel, viens ! ta place n’est pas ici. Cette famille vulgaire et ridicule…