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tie. — Elle touche les mains d’Urbain et baisse le rideau de la fenêtre ; elle revient à lui et écoule sa respiration.) Il s’endort !
Elle va au bureau, baisse sa lampe et se prépare à veiller.
ACTE QUATRIÈME
Même décoration qu’au troisième acte.
Scène PREMIÈRE
PIERRE, CAROLINE, URBAIN.
Au lever du rideau, Caroline écrit à la clarté de la lampe. — Urbain dort sur le canapé. — Les rideaux sont baissés aux deux fenêtres. — Il fait sombre. — On voit le jour à l’extérieur quand on ouvre la porte du fond.
PIERRE. Il entre du fond, parle et marche avec précaution.
Il dort toujours ?
CAROLINE.
Oui, il est très-calme.
PIERRE.
Ça fait bientôt huit heures que vous êtes là sans dormir, vous !
CAROLINE.
Déjà ? J’ai écrit des lettres, à ma sœur, à ta femme ; tu les feras partir.
Elle les lui donne et se lève.
PIERRE.
Oui, mademoiselle. Merci pour ma femme. (Il remonte.) Il faudrait vous reposer !
CAROLINE.
Non, je veux voir le médecin.