êtes raisonnable. Maman me dit toujours : « Je ne sais pas comment tu peux te plaire avec mademoiselle Laurent, qui n’a ni ton âge ni tes goûts. » Moi, je lui réponds que c’est une liaison qui me fait honneur, parce que vous êtes une personne de mérite. Alors, elle dit : « À la bonne heure, si ça peut te faire passer pour instruite et spirituelle, car tu ne l’es guère ! » Et, là-dessus, mon père arrive et dit d’un ton lugubre : « Ça n’est pas faute d’avoir payé des maîtres et dépensé de l’argent. »
M. Dubuisson n’a pourtant pas la mine d’un tyran. Il cède toujours.
En apparence ! mais, au fond, jamais ! Si vous l’aviez vu avec ce pauvre jeune homme qui m’aimait…
Ah ! le fameux cousin ?… Vous y pensez donc encore, à M. Jules Dubuisson ?
Hélas ! pas trop !
Alors, vous n’en mourrez pas ?
Qui sait ?
Si vous l’aviez bien voulu, pourtant !
C’est vrai, on aurait cédé. Mais qu’est-ce que vous en pensez, vous, de mon cousin Jules ?
Je vous l’ai dit : il est trop jeune, trop…
Trop blond ? Oui, il est trop blond !
Et trop myope.