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FRANÇOISE.

À la bonne heure, si tu t’imagines tout cela.

LE DOCTEUR.

Ah çà ! nous fais-tu déjeuner, ma fille ? Voilà M. de la Hyonnais qui… (À la Hyonnais, en souriant.) Vous sentez-vous un peu d’appétit, monsieur ?

LA HYONNAIS.

Mais oui… un peu !

FRANÇOISE.

Je crois que tout est prêt.

LE DOCTEUR.

Toi, tu as déjeuné, Françoise ; mais tu nous tiendras bien compagnie ?

FRANÇOISE.

Oui, certainement, je vous servirai, pourvu que Cléonice, n’arrive pas trop tôt !

HENRI.

Clé.… quoi ? qu’est-ce que ce nom-là ?

LE DOCTEUR.

C’est la petite Dubuisson.

FRANÇOISE.

Ce n’est pas sa faute si sa mère l’a baptisée comme ça ; elle est fort gentille.

MARIE-JEANNE, venant par la porte de droite.

Monsieur est servi.

LE DOCTEUR, à la Hyonnais.

Venez ! Ils sortent par la droite.

MARIE-JEANNE, à Françoise.

Et voilà la voiture aux Dubuisson qui s’arrête à la porte.

Elle suit le docteur.
HENRI, à Françoise.

Elle est affreuse, ta jeune personne, puisqu’elle nous prive de toi !

FRANÇOISE.

C’est sa première visite de l’année ; je ne peux me dispenser…