Mais à moi, de bonne amitié, voyons ! (Il éloigne Cyprien du geste.) Est-ce que… ce monsieur qui est ici… ?
M. de Marsac ?
Oui, il vous a parlé, je le sais.
Non, monsieur, je ne l’ai pas vu.
À la bonne heure ! un vieux garçon, ça ne conviendrait pas du tout !
Aussi, monsieur, je compte partir dès aujourd’hui.
Mais où irez-vous, Anna ?
Que vous importe, monsieur !
Mon père !… dis-lui donc…
Oui, oui certainement ! qu’est-ce que je fais ? (À Anna, en s’éloignant encore plus de Cyprien ; bas.) Je vous devine, ma chère… et je vous approuve ! Ne me prenez pas pour un père complaisant ! je comprends vos scrupules ! Me permettez-vous de vous conduire à votre nouveau gîte ? Voyons ! vous allez… ?
Je ne sais pas ! on n’a encore rien trouvé pour moi. Je suis sans asile… et sans ressources ! mais j’ai du courage, et je sais travailler !
Ne vous préoccupez pas de ça. La nourrice de Cyprien est dans l’aisance… et, d’ailleurs…
Ah ! c’est là qu’il me faut aller ?