Pourquoi me suivez-vous ici, puisque vous redoutez les combats sérieux ? Vos faibles cœurs n’en pourront supporter la vue et vos cris gêneront les combats.
Quoi ! n’est-ce pas un passe-temps bien choisi pour des femmes que de voir des gens acharnés à déranger l’harmonie de leurs côtes ?
Je ne viens que pour vous remettre ceci… pour mon père. Que Dieu vous accompagne ! (À Célia.) Allons plus loin ; nous reviendrons voir couronner le vainqueur.
Attendez ! Regardez ce jeune homme qui se débarrasse de son manteau !
Prétendrait-il défier le terrible Charles ?
Précisément ; vous ferez que cela soit refusé, à moins que vous ne preniez plaisir avoir tuer un enfant.
Amène-le-moi, vite ! (Haut, à Frédéric.) Mon père, vous ne souffrirez pas une lutte trop inégale ?
Je ne souffrirai pas que mon lutteur refuse un défi, de quelque part qu’il vienne !
Mais ce pauvre jeune homme…
Qui ?… ça ?… Je ne sais quoi dans cette figure me déplaît ! Laissez Charles donner une leçon à ce moucheron qui s’attaque au lion redoutable !