raît qu’en dépit des querelles de famille, ces deux bonnes filles s’aiment tendrement à la vue de tout le monde.
Je la verrai donc !… Je suis honteux d’être si mal vêtu ! L’avarice de mon frère Olivier…
Messire Olivier… Il vient justement par ici ! Ah ! pour vous y avoir amené, je serai repris et maltraité, moi !
Eh bien, éloigne-toi, mon ami ! Je dirai que je suis venu seul. Vite, vite ! avant qu’il te voie !…
Je crains sa colère contre vous… Je ne me tiendrai pas loin.
Oh ! moi, je ne le crains pas, monsieur mon frère !
Scène II
Eh bien, monsieur, que faites-vous ici ?
Ce que vous m’avez enseigné : rien !
Ne rien faire, c’est faire le mal.
Oh ! vous avez raison ! Qui ne fait rien détruit quelque chose, et l’oisiveté à laquelle vous me condamnez vous aide à effacer en moi l’ouvrage de Dieu !
Monsieur, savez-vous où vous êtes ?