Oh ! si vous refusez… c’est tout ce qu’elle souhaite ; ça la flattera même beaucoup, un refus !
Pourquoi ? Elle ferait vendre la maison peut-être ?
C’est son rêve. Elle espère toujours y dénicher le magot.
Payez donc ! Avez-vous… ?
Oui, oui, certes. (Il remet de l’argent à Daniel.) Envoyez cela tout de suite.
J’y vas moi-même, et, en même temps, j’achèterai… pour votre dîner…
Oui ! Tiens, voilà…
Votre bourse est vide. (Adrien a fait un geste d’angoisse.) Qu’est-ce que vous avez, monsieur ? quelque chose vous gêne ?
Non ! non ! Tiens, mon ami, voilà ma montre, vends-la, engage-la, procure-moi de quoi vivre ici, avec mon hôte un jour ou deux ; j’aviserai ensuite à m’acquitter envers toi de tout ce que je te dois et à faire un emprunt…
Comment ! vous en êtes là ?
Et où veux-tu que j’en sois, à mon âge et avec mon grade ? Au lieu de trouver ici des ressources, j’y trouve des frais de succession, des actes et des legs à payer !
Mais votre ami…