C’est bien, merci, monsieur Frantz. (a part.) Cet homme-ci paraît avoir de l’éducation : il pourra m"élre utile. (Haut, allant porter la chaise où il s’était assis au fond, à droite.) À propos, j’ai réfléchi, je vous garde à mon service… c’est-à-dire au service des affaires… de la maison.
Scène VII
Vous ne m’en voudrez pas, mon père ?… Il désire absolument vous présenter à sa femme et à sa fille. Elles refusaient… j’ai insisté avec lui, de votre part…
Voyons, voyons, sont-elles bien ?
Venez, de grâce, mesdames ! mon père veut vous assurer de son respect.
Quand je vous le disais ! Mon cher monsieur Keller, ma femme se joint à moi pour vous affirmer que vous êtes ici le bienvenu, et pour vous inviter à vous regarder comme étant chez vous. Plus vous agirez ainsi, plus vous nous ferez plaisir, n’est-ce pas, Marianne ?
Certainement, mon ami.
Ma foi ! oui, elle est bien, l’Italienne ! peste ! Juliette, qui a emmené son père auprès de la table, ouvre une partition, comme pour le consulter. Frantz se joint à elle pour donner à Marianne