Mon père, écoutez-moi. Je vais chercher ailleurs un bon établissement pour nous deux.
Ainsi, vous… Valentin… c’est pour toujours ?
Eh bien, eh bien, qu’est-ce qu’elle a donc, cette enfant-là ?
Tu vois, Pierre, elle en mourra !… Et lui ! celui que tu aimais tant, regarde-le !… Tout cela, parce qu’au lieu de résister à ton orgueil, j’ai eu peur de te dire la vérité. Eh bien, la voilà, la vérité ! Te rend-elle bien fier ? est-ce un beau triomphe ?
Mon père, ne comprenez-vous pas ?… Le secret de Reine lui échappe enfin ! Voici celui qu’elle aime (montrant Valentin et lui prenant la main) ! Celui qui doit rester (avec enthousiasme) et qui restera !… (Respirant comme avec soulagement.) Merci, ma sœur !
Lui ?…
C’est bien heureux !
Oui, mon père !
Non, maître !
Tais-toi ! oh ! tais-toi !… Ne m’empêche pas de me relever vis-à-vis de moi-même !… (Haut.) Adieu, mon père !
Il le faut donc ?
Il reviendra, mon parrain !