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ISABELLE, bas, à Pascariel.

Vous gâtez vos affaires ; laissez-moi avec elle, et je saurai bien la dégoûter de ce nigaud.

PASCARIEL.

Parlez de mon esprit, au moins !

ISABELLE.

Allez, allez !

Pascariel s’en va par le fond.




Scène VII


Les mêmes, hors PASCARIEL.


PÉDROLINO, qui a rendu ironiquement à Pascariel les saluts cérémonieux adressés à Violette.

Ah ! ma fine, vous faites bien de renvoyer ce chanteux-là !

ISABELLE, à Colombine, avec intention.

Ne trouves-tu pas, mon enfant, que ce garçon montre beaucoup d’esprit ?

COLOMBINE.

Plus je le considère, plus il m’intéresse.

Elle s’approche de lui et le regarde tendrement.
PÉDROLINO.

Oh ! vous pouvez bien me dévisager ! je ne suis point venu au monde un jour de grêle, da !

ISABELLE, éloignant Violette, dont elle a pris le bras.

Causez, causez avec ma suivante, mon petit ami. Votre maîtresse ni moi n’y voyons point de mal ; n’est-ce pas, signora ?

VIOLETTE, inquiète.

Du mal ? Non ! Pourquoi y aurait-il du mal ?

ISABELLE, à Pédrolino.

Vous l’entendez, mon garçon, on vous permet…

PÉDROLINO, à Violette.

Est-ce qu’il faut donc que je m’en aille ?