mais nous verrons là-haut, nous autres, qui sera le plus près du Dieu juste ! (Entraînant Claudie dans le fond.) Viens, ma Claudie ; allons nous-en ! Il me reste encore assez de force pour gagner ma pauvre cabane, où je veux mourir en paix !
Non, vous ne partirez pas comme ça père Rémy ! père Rémy !
Retirez-vous ! Nous ne voulons plus rien de vous autres. Ah ! vous croyez que je n’aurais plus la force de défendre ma fille : essayez-y un peu !
Il sort avec Claudie en menaçant avec égarement les personnages qui veulent s’opposer à son départ.
ACTE TROISIÈME
Scène PREMIÈRE
Fauveau est assis à la table où son souper est servi ; il n’y fait pas attention. Il fait face au public.
Eh bien, mon mari, mangez donc votre souper.
Merci, femme, je n’ai pas faim.
Avalez une verrée de vin blanc. Ça vous remettra en appétit.
Non, femme, je n’ai pas soif.