Page:Sand - Theatre complet 1.djvu/267

Cette page n’a pas encore été corrigée

sylvain, au fond, avec sa mère, à Fauveau.

Venez, mon père, j’ai aussi quelque chose à vous dire, avec ma mère que voilà.

fauveau, à Rose.

Nous vous laissons, notre maîtresse ! (Bas.) Mais si c’est du mal de Sylvain qu’il veut vous dire, n’en croyez rien.

rose.

bas à Fauveau. Ne t’inquiète point, je m’en vas lui donner son congé à ce Ronciat ! (Regardant Sylvain qui monte l’escalier.) Mais si ton garçon m’aime, fais-lui donc entendre qu’il est trop craintif avec moi et qu’il serait temps de me le dire lui-même.

fauveau.

de même. Il demande à me parler, je réponds que c’est pour ça.

sylvain.

Allons, venez, mon père. (Il lui donne la main et l’aide à monter. Ils disparaissent au bout de la galerie.)




Scène IV


ROSE, DENIS RONCIAT.


rose, s’asseyant à gauche.

Allons, faut s’expliquer !

denis.

Oui, différemment faut s’expliquer, ma charmante ; car voilà trois mois que vous me faites trimer, et j’aimerais mieux savoir mon sort tout de suite que de passer pour un innocent, quand tout le monde dit et quand votre métayer dit, à qui veut l’entendre, que vous épousez Sylvain Fauveau.

rose.

On dit ça ? Eh bien, quand on le dirait ?

denis.

Excusez ! Ça me moleste, moi !

rose.

Je ne vous ai jamais rien promis. Si vous avez voulu me