nent à leur prochain plus que la vie. Ils lui prennent l’honneur. Oui, oui, laisse moi, ma fille tu me fais perdre mes idées !
Mon père est malade, voyez ses yeux ! Ce qu’il dit lui fait du mal. Aidez-moi à l’ôter de là.
Le groupe est resserré autour de lui. Oui, je me sens malade, je ne vois plus ! Est-ce que vous n’êtes plus là, vous autres ? Je vous ai attristés. Je vas chanter encore. (Atteignant la gerbe qu’il fait tomber.) Pauvre paysan, voici la mort ! (Il s’affaisse sur la gerbe.)
Bonnes gens, mon père se meurt !
Vite le médecin, le curé !
Courez vite, c’est un coup de sang !
C’est trop tard ! Dieu me fera grâce. J’ai tant souffert dans ce pauvre monde ! ma fille ! ma fille ! C’est une bonne fille, entendez-vous ? (Serrant convulsivement la main de Sylvain.) N’importe qui vous êtes, ayez soin de ma fille !
Mon père, mon pauvre père ! Je veux mourir avec toi !
Ah ! la gerbaude ! la gerbe ! l’oreiller du pauvre ! (Il tombe sur la berge.)
Ayons soin de cette pauvre fille !
Ça fend le cœur !
Voilà une triste gerbaude !