Ça ne me regarde point, et pourtant j’y fais attention, comme vous voyez…
Allons, laissez-moi, et gardez vos observations pour vous ; je ne suis pas en humeur de me laisser taquiner aujourd’hui.
J’en sais bien la cause, et ne vous la demande point.
Quelle cause est-ce que vous supposez ?…
C’est donc vous qui me questionnez à cette heure ? Eh bien, j’obéirai à votre premier commandement… Je garde mes idées pour moi.
Eh ! vous m’impatientez ; qu’est-ce que vous voulez me donner à entendre ? Vous êtes toujours après moi.
Non ; c’est vous qui voulez me forcer à parler, et c’est moi qui veux me taire.
Qui donc est venu ici, que je vois les chaises dérangées ?
Vous voyez bien que vous m’abîmez de questions ; qu’est-ce que ça vous fait que les chaises soient dérangées ?
Ça m’est fort égal ; mais je dis qu’il est venu ici quelqu’un.
Vous ne l’avez donc pas rencontrée ?
Qui ?
Vous en venez pourtant !
D’où ?