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était jaloux ; mais la dignité de mademoiselle Coronari lui fit sentir le ridicule de cette prétention, et bientôt la gaîté régna facile et légère parmi tous les convives. Rose faisait les honneurs de chez elle avec l’aisance et la grâce d’une femme du monde. Horace retrouvait en elle la même décence dans les manières, la même élévation dans les idées, avec un esprit formé par l’expérience et l’aplomb que lui donnaient son talent et sa célébrité. Cette jeune fille qu’il avait cru perdue par le vice et par la misère, il la retrouvait brillante, entourée d’hommages, de gloire et de fortune. Il l’écoutait parler avec surprise, avec enchante-