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sur le théâtre, et pour que mademoiselle Cazalès et vous, Monsieur, n’ayez point à rougir de votre protégée, je vous jure que vous n’entendrez plus parler d’elle. Je m’avilirais à mes propres yeux si, en embrassant un état que vous n’approuvés pas, je conservais les moyens d’existance que je tien de vous. Je veux ne devoir désormais mon sort qu’à mon énergie et je vous renvoie la donation que vous m’avez faite d’un capital de rentes sur l’état. Je vous bénirai toute ma vie, parce que vous êtes grand et noble, vertueux et juste, mais je dois vous fuir, car votre indifférence, et peut-être votre défiance