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l’ange qui l’élevait jusqu’à son empyrée.

Puis, en sortant, il souriait, mais pour s’applaudir et non pour se railler ; car il était heureux depuis qu’il aimait ainsi. Il ne songeait point à détourner cette vierge de la voie du ciel : il ne savait même pas s’il l’eût aimée sans son voile, sans ses vœux, sans l’impossibilité de la posséder. Cette barrière qui les séparait était la seule chose qui avait pu changer ainsi tous ses systèmes, toutes ses émotions. Il l’aimait sans espoir, et presque sans désirs ; la présence continuelle de madame Adèle et de Rose, la réserve de Blanche et leurs douces causeries,