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vieux tronc. D’ailleurs, Horace n’était point là pour le railler, pour lui dire tu changes, et il se laissait changer par ce sentiment qui rajeunit et ranime, qui transforme et qui retrempe.

Ce fut un secret pour lui tout seul, un secret qu’il aimait à caresser, à renfermer dans son sein comme un trésor, pour l’en tirer et le contempler en cachette avec charme, avec délices ; jusque-là, ses amis avaient connu ses amours avant lui ; maintenant il se taisait et dans l’exaltation même de cette vie folle, à laquelle il renonçait lentement, jamais le nom de Blanche, jamais l’aveu d’un amour vrai, ne