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puissans que tu ne peux t’en douter, au fond de la retraite où tu as toujours vécu. Vraiment, je crois maintenant que tu feras une excellente nonne, et que dans le monde tu serais malheureuse : reste donc ici, il y a apparence que je ne te quitterai pas.

— Oh ! si tu entrais un jour en religion, comme je l’espère toujours, quel bonheur de passer notre vie, toute notre vie ensemble !

— Entrer en religion ! pour cela il faudrait commencer par devenir dévote, et je ne l’espère pas. Mais rester ici long-temps, toujours même, c’est possible. Qu’irais-je chercher dans le monde ? une fa-