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contrer d’autres hommes ! puissé-je ne jamais en voir un seul ! Chère Rose, comment es-tu assez indifférente au bien et au mal, pour parler à ce misérable endurci ! à ta place, je ne voudrais pas lever les yeux sur lui.

— Et tu aurais tort : tu lui ferais penser que tu le crains, et loin d’en être humilié, il s’en vanterait. Chère amie, tu sais beaucoup de choses que je n’apprendrai jamais, j’en ai peur ; mais tu ne connais pas la vie, tu t’es instruite dans les livres, tu ne te doutes pas de ce qu’est la société ; les crimes y sont moins grands que tu ne l’imagines, parce que les passions et les besoins sont plus