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nétrantes et suaves, entrer dans une classe ! voir autour de soi tout un harem de vierges qui rougissent, se troublent, se cachent les unes derrière les autres, se rassurent, s’enhardissent, se rapprochent, sourient, prennent l’air railleur, agaçant, curieux, vous regardent, vous interrogent, vous consultent, et vous appellent ; leur parler, être si près d’elles, s’asseoir à la place qu’elles viennent de quitter, effleurer leurs mains en prenant leur crayon, effleurer leur robe en passant près d’elles, effleurer leurs cheveux en vous penchant sur leur ouvrage, respirer leur haleine quand elles vous écoutent, avoir le droit de les