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frappée au cœur par ce son aigre et discordant tomba évanouie, froide comme la mort dans les bras d’une femme inconnue qui se trouvait je ne sais comment auprès d’elle.

Lorsqu’elle reprit ses sens, elle était dans une des galeries supérieures attenant à la chapelle, auprès d’une croisée ouverte. Deux de ses compagnes étaient à ses côtés ; mais elle chercha vainement à reconnaître la personne qui la soutenait avec sollicitude, et qui lui faisait respirer des sels dans un flacon d’or guilloché. C’était une femme jeune et jolie, plutôt petite que grande, mais dont la taille semblait s’élever à son gré par la noblesse et l’élégance de son