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fatale nouvelle ; mais tant de soins, tant d’affection, tant d’amour n’arrêtaient pas les progrès du mal, plus effrayans de jour en jour, et de toutes les personnes qui approchaient de l’infortunée, sœur Blanche était la seule qui s’abusât sur son sort ; créature faible et timide, sans appui et sans protection, que la mort de Rose allait laisser seule, avec un amour sans espoir, qu’elle voulait étouffer comme un crime, Blanche avait besoin de croire à cette existence qui soutenait la sienne, à cette vie qui nourrissait sa vie ; elle y croyait comme en Dieu ; Rose était tout pour elle, une sœur, une amie, une mère, c’était sa famille,