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elle avait de la santé pour un siècle : Rose ne se meurt pas, c’est une autre !

— Où avez-vous vu, dit aigrement la sœur, que la mort laissait les jeunes, et ne s’en prenait qu’aux vieilles ? où avez-vous vu que les filles fortes et belles étaient destinées à vieillir ? hélas ! hélas, ce sont celles-là que le Seigneur appelle : mademoiselle de Beaumont se meurt.

— Eh bien ! s’écria l’autre d’une voix de tonnerre qui fit tressaillir l’écouteuse ; Rose se meurt, et vous me laissez là ; elle se meurt, et je ne suis pas près d’elle !… Ouvrez cette porte, ouvrez-la, je le veux, je veux la voir… qui m’en empêchera…