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religieuse est tout aussi morte sous les dalles du sépulcre qu’elle l’a été dans les murs de sa cellule. Elle ne laisse ni héritiers pour porter son deuil, ni descendans pour perpétuer son nom. C’est une génération qui finit, c’est un anneau de la chaîne des êtres qui se rompt à jamais ; nul ne saura quelles vertus surhumaines ont marqué le cours de cet astre effacé. Sa mémoire restera tout au plus dans quelques rêves de novices et s’éteindra avec elle. Il ne se trouvera pas une créature humaine qui même sur la tombe de cette femme accorde un juste éloge à sa vie : les compagnes qui lui survivent diront que c’était une bonne âme. Son épi-