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une existence plus large à cette âme qui vient de s’élargir ! un air plus libre, à ces jeunes poumons qui viennent de respirer librement, du mouvement, du bruit, de l’agitation à cette jeune fille dont l’enfance fut toute de soleil, de grand air, et de voyages ! oh ! ne la laissez pas mourir ! cherchez des cœurs faibles et timides qui fléchiront sous le joug, et n’en seront pas meurtris : le sien est trop fort, trop vivace ; il romprait plutôt que de ployer !… Pauvre fille, elle courait joyeuse, insouciante, s’enchaîner sous le toit où elle languissait la veille, elle courait reprendre ses ennuis, ses travaux, ses entraves : elle ne son-